Nouveaux résultats de l’étude sur l’âge biologique et les gérosuppresseurs - Rediffusion

D’un point de vue biologique, l’âge réel d’une personne varie par rapport à son âge chronologique, sur un intervalle de plus de 30 ans. Ainsi, nous trouvons dans les populations par le monde, des gens de 95 ans ayant la capacité de personnes de 65 ans : ceux de 95 ans ayant de bonnes habitudes de vie et ceux de 65 ans en ayant de très mauvaises (Chang et al, 2019). Ces 30 ans de jeux pourraient même être sous-estimés parce que le profil des gens qui optimiseraient leurs habitudes de vie en fonction d’une meilleure longévité en santé n’a pas encore été étudié.

L’étude en cours fait suite à 10 ans de recherche ici au Québec sur le vieillissement cellulaire par l’entreprise Idunn Technologies, en collaboration avec l’Université Concordia et Transbiotech. Les découvertes réalisées ont permis l’obtention des premiers brevets canadien et américain (2023 et 2024). Le nouveau programme de recherche sera réalisé en deux phases : 1) Étude pilote sur les profils métabolomiques assistés par l’intelligence artificielle pour caractériser l’âge biologique et 2) Validation du prédicteur et confirmation de l’impact des gérosuppresseurs. Il est important de savoir que votre vieillissement est intimement relié à votre métabolisme qui est un indicateur de votre âge biologique.

Des études récentes (Hamsanathan et al, 2024, Roberts et al, 2023, Fytili et al, 2022 et Tessier et al, 2024) permettent de croire qu’il est possible de développer un nouvel outil prédictif de l’âge biologique et de l’utiliser pour évaluer à court terme les impacts du ralentissement des processus de vieillissement. L’avancement de l’étude est discuté chaque semaine par un direct les mercredi 12h15 sur les réseaux sociaux.

Cette conférence, donnée par Eric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) fera le point sur les avancements de cet ambitieux programme de recherche.