« Le principe de proportionnalité impose un calcul qui vise a évaluer le caractère potentiellement excessif d'une frappe compte tenu de l'avantage militaire attendu. Parfois ce principe est mal compris. C'est un calcul qui dépend de la volonté politique. Dans le cas israélien, c'est une guerre existentielle, les buts de guerre sont clairement affirmés : éliminer le Hamas et libérer les otages. Donc l'acceptation des dommages collatéraux est plus forte que quand on est dans un cas où les enjeux sont moins importants. La technique en elle-même est neutre, c'est la manière dont des dirigeants politiques vont décider d'employer ces instruments qui va faire que soit la guerre va être plus propre ou moins propre. Là où il y a un problème c'est qu'il y a un peu cette croyance que ce qui est rationnel, numérique, calculé, algorithmique d'une certaine manière, est nécessairement meilleur, » explique Laure de Roucy-Rochegonde, responsable du Centre géopolitique des technologies de l'Ifri, dans « Le Talk » sur France Info. #shorts
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- 7 octobre, gaza, hamas
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