La vidéo surveillance algorithmique a fait irruption dans l’espace public pendant les JO de Paris. Cette technologie utilise l’intelligence artificielle pour analyser les images des caméras de vidéosurveillance. Une loi spéciale a permis cette expérimentation en France.
Une étape importante vers la normalisation des technologies de surveillance, et qui pourrait ouvrir la voie à la reconnaissance faciale dans nos rues.
Cette généralisation inquiète les défenseurs des libertés publiques.
À Londres elle est déjà bien installée, depuis les JO de 2012, et le bilan est loin d’être positif avec de nombreuses personnes arrêtées par erreur.
Les autorités françaises sont sérieusement épinglées par des experts indépendants de l’ONU sur des violations des droits humains pendant les JO de Paris. Ils dénoncent des mesures « disproportionnées », « une surveillance sans précédent », notamment avec la « vidéosurveillance algorithmique basée sur des technologies d'intelligence artificielle. » Le rapport d’experts remis en janvier 2025 au ministère de l’Intérieur juge le bilan contrasté, avec des erreurs, comme des sans domicile fixe, pris à tort pour des colis suspects.
Malgré tout, de nombreux parlementaires ont suivi le gouvernement et voté la reconduction du dispositif d’expérimentation pour 2 ans, jusqu’à mars 2027.
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